La ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme, section de Jendouba, affirme que « l’arrestation de la maire de Tabarka, Amel Aloui, est non convaincante et non justifiée », et réclame « sa libération immédiate ».
La LTDH de Jendouba indique, dans un communiqué, « avoir pris contact avec la famille de la prévenue, et a chargé un avocat du conseil de la section, Me Kaïs Mohseni, à suivre le dossier ». Ce dernier a présenté « une demande pour sa remise en liberté provisoire ».
La section de la ligue de Jendouba annonce « avoir effectué, en compagnie du vice-président de la LTDH, Fadhel Ben Dhiafi, une visite à la prévenue à la prison du Kef, et a eu un entretien en tête-à-tête avec elle ».
La section dit « suivre cette affaire avec intérêt, en étant en contact avec la famille de la détenue, son comité de défense et tous les accusés ».
Le 3ème juge d’instruction du tribunal de première instance de Jendouba avait émis un mandat de dépôt contre la maire de Tabarka, Amel Aloui, pour des accusations de malversation financière.