Pressé de répondre mardi à une requête adressée à la Haute Cour par des organisations de gauche et de défense des droits de l’homme concernant la situation humanitaire à Gaza, l’État d’Israël a pour la première fois fait le détail de l’aide fournie aux Gazaouis depuis le début de la guerre. Autant d’informations censées battre brèche les nombreuses accusations internationales contre l’Etat hébreu, affirmant qu’il se sert de la faim comme d’une arme contre les Palestiniens.
Selon les données transmises portant sur la période de la mi-octobre jusqu’au 28 mars, le pays a autorisé l’entrée de 2 832 camions dans le territoire gazaoui contenant un total de 40 475 tonnes d’aide humanitaire. 447 tonnes de matériel ont été en outre été acheminées par voie maritime.
Toujours selon les informations transmises, 140 chargements de nourriture entrent quotidiennement dans la bande de Gaza, soit 252 tonnes de nourriture par jour. Trois millions de mètres cubes d’eau ont été acheminés via des canalisations en provenance d’Israël, en plus de 1 409 camions transportant 28 100 tonnes d’eau. Des installations de traitement de l’eau, établies en Égypte par les Émirats arabes unis en coordination avec Israël, fournissent en plus 3 400 mètres cubes d’eau par jour à Gaza.
Au total, Israël souligne que la quantité d’aide humanitaire est si importante que les organisations humanitaires sont incapables de suivre le rythme.
Sur le plan des soins médicaux, les responsables israéliens ont indiqué qu’à ce jour, sept hôpitaux étaient actifs dans le nord de la bande de Gaza et dans la ville de Gaza, 11 dans le sud, un dans le centre du territoire ainsi que cinq cliniques locales. En plus de cela, l’Etat d’Israël a autorisé l’implantation de sept hôpitaux de campagne dans toute la bande de Gaza, ainsi que l’amarrage de trois hôpitaux « flottants ».