Damas a dénoncé mardi 25 avril l’imposition par l’Union européenne de nouvelles sanctions économiques contre des personnes et des entités syriennes, estimant qu’elles allaient affecter l’acheminement de l’aide humanitaire au pays en guerre.
L’UE avait sanctionné lundi 25 personnes et huit entités. Parmi elles figurent des cousins du président Bachar el-Assad, accusés de trafic de captagon, une drogue de synthèse dont la Syrie est devenue exportateur mondial.
«L’UE renouvelle ses mensonges en prétendant que les sanctions imposées à la Syrie n’entravent pas l’acheminement d’aides humanitaires ou l’obtention de vivres ou d’équipements médicaux», a affirmé un communiqué du ministère syrien des Affaires étrangères. «Ces sanctions constituent une menace réelle pour la vie des Syriens et se répercutent négativement sur l’économie du pays», a-t-il ajouté.
L’UE avait souligné que ces sanctions «ne visent pas à entraver l’acheminement de l’aide humanitaire vers une région quelconque du pays», affecté par le séisme meurtrier du 6 février.