La libération d’otages israéliens détenus dans la bande de Gaza prévue par l’accord de trêve temporaire scellé entre Israël et le Hamas n’interviendra pas avant vendredi, a déclaré mercredi le conseiller à la Sécurité nationale du Premier ministre israélien. L’accord prévoit la libération de 50 otages – des femmes et des enfants – aux mains du Hamas en échange de la libération de prisonniers palestiniens et d’une trêve de quatre jours dans la bande de Gaza.
Un responsable palestinien a indiqué ce jeudi à l’AFP que la trêve dans la bande de Gaza avait été repoussée en raison de discussions « de dernière minute » sur les « noms des otages israéliens et les modalités de leur remise » à une tierce partie.
La guerre continue
Les combats se sont poursuivis toute la nuit sur le territoire gazaoui, assiégé depuis le 9 octobre par Israël, qui y a coupé les approvisionnements en eau, électricité et carburant et y mène une offensive terrestre depuis le 27 octobre.
L’agence de presse palestinienne Wafa a évoqué des « dizaines » de morts dans différents secteurs de Gaza.
Le Jihad islamique palestinien, qui participe aux combats, a fait état d’affrontements au coeur de la ville de Gaza, dans le nord. Dans le sud, les frappes ont visé Khan Younès, d’où s’élevaient d’immenses colonnes de fumée noire, éclairées par les explosions des bombes.
Selon des journalistes de l’AFP à Rafah (sud), ces frappes, pourtant à plusieurs kilomètres, ont fait trembler les maisons de la ville frontalière de l’Egypte.
Des dizaines de personnes non identifiées, mortes dans des hôpitaux du nord du territoire, ont été enterrées mercredi dans une fosse commune d’un cimetière de Khan Younès.
Dans la ville de Gaza (nord), le directeur de l’hôptal al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya a été arrêté avec plusieurs autres cadres, selon un médecin du plus grand établissement de Gaza. L’armée israélienne contrôle l’hôpital où elle cherche des infrastructures militaires du Hamas.
