« La Turquie est la destination la plus demandée par nos clients. » Douniazed Brinis, fondatrice du bureau de services Ayssa Global, qui accompagne les étudiants dans leurs inscriptions aux universités internationales, situé à Tixeraïne, un quartier de la banlieue sud d’Alger, s’est occupée d’envoyer une trentaine d’étudiants algériens en Turquie au début de l’automne.
Selon les chiffres qui ont été communiqués en mai par le vice-président turc, Fuat Oktay, à l’occasion de la visite du président algérien Abdelmadjid Tebboune, 1900 étudiants algériens se trouvent actuellement en Turquie et 500 ont bénéficié de bourses d’études.
Mais si certains Algériens visent les bourses gouvernementales turques, la majorité préfère investir dans des universités privées pour avoir accès à un enseignement en anglais.
Selon les statistiques 2021 communiquées par le forum de la diaspora algérienne en Turquie à MEE, un peu plus de 10 000 Algériens sont officiellement inscrits auprès de la direction turque de l’immigration. Selon les estimations, ce chiffre peut grimper jusqu’à 20 000.« Dans cette diaspora, on trouve des étudiants, des chercheurs, des hommes d’affaires, des entrepreneurs… Ils sont présents dans tous les domaines », affirme à Middle East Eye Djalel Adda, membre du forum de la diaspora algérienne en Turquie.
L’Algérie est le deuxième partenaire économique de la Turquie en Afrique derrière l’Égypte.