Un premier cas confirmé de variole du singe a été détecté en Suède, ont annoncé ce jeudi les autorités sanitaires, après une série de cas européens et nord-américains de cette maladie habituellement endémique en Afrique de l’Ouest. La personne infectée « n’est pas gravement malade, mais a reçu des soins », expliquent les autorités, disant ne pas encore savoir où et comment l’infection a eu lieu.
Cette maladie peu fréquente se manifeste généralement par de la fièvre, des douleurs musculaires, des ganglions lymphatiques enflés et des éruptions cutanées sur les mains et le visage, comme une varicelle.
Plusieurs dizaines de cas suspects ou confirmés de variole du singe ont été détectés depuis début mai en Europe et en Amérique du Nord, laissant craindre un début de propagation de cette maladie. Le Royaume-Uni, qui a le premier signalé des cas, détectés à partir du 6 mai, a porté mercredi soir à neuf le nombre total de personnes infectées.
Mercredi, l’Espagne, le Portugal, le Canada et les Etats-Unis ont, tour à tour, signalé avoir repéré la présence de la variole du singe, ou ce qui semble l’être, sur leur territoire. Les autorités se veulent globalement rassurantes, soulignant ainsi en Espagne et au Portugal que la maladie est peu contagieuse entre humains.
La multiplication des foyers apparents inquiète néanmoins, et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué lundi s’intéresser de près au fait que certains des cas au Royaume-Uni semblent avoir été transmis au sein de la communauté homosexuelle.