L’Algérie fait partie des pays africains où les couples mariés se séparent le plus en 2023, selon une récente étude de la plateforme de vote sociale Wisevoter., consultée par Maghreb Emergent. Cette tendance s’inscrit dans une transformation plus large du paysage matrimonial en Afrique, résultant des processus rapides d’urbanisation, de modernisation et de mondialisation.
D’un côté, le continent reste attaché à ses traditions séculaires et à la préservation des valeurs culturelles, avec un fort engagement envers la communauté et la famille. De l’autre côté, ces changements sociaux ont remis en question ces traditions profondément enracinées, entraînant une augmentation significative des divorces.
En Algérie, cette évolution est notamment due à l’autonomie croissante des femmes, qui cherchent leur épanouissement personnel et leur indépendance.
Les femmes, de plus en plus instruites et indépendantes en Algérie, jouent un rôle clé dans la montée des taux de divorce. Elles cherchent activement leur autonomie et leur épanouissement personnel, ce qui contribue à cette tendance.
En accédant à l’éducation et en acquérant des compétences professionnelles, les femmes algériennes sont devenues plus conscientes de leurs droits et de leurs aspirations. Elles aspirent à une vie équilibrée où elles peuvent s’épanouir tant sur le plan personnel que professionnel.
Cette quête d’autonomie et de réalisation de soi a conduit à une augmentation des demandes de divorce, car les femmes ne sont plus disposées à rester dans des mariages insatisfaisants ou oppressifs. Cette évolution sociale reflète les changements profonds qui se produisent en Algérie et met en lumière l’importance de l’autonomisation des femmes pour le développement du pays.
En Tunisie, les dernières données statistiques publiées par le ministère de la Justice en 2020 ont révélé que les tribunaux tunisiens ont enregistré environ 46 cas de divorce par jour en moyenne.
Dans une déclaration accordée à Mosaïque Fm, le 22 mai 2023, le président de l’association des enfants, Rafik Nour Ben Kilani, a affirmé qu’il existe 35 mille divorces chaque année.