L’Algérie, rapporte African Manager, vient de durcir encore plus les conditions d’importation des produits destinés à la revente en l’état, dans le cadre de la régulation du commerce extérieur.
L’objectif du gouvernement est de réduire la facture des importations, lutter contre les pratiques frauduleuses des importateurs, de préserver les réserves de change et de développer la production locale.
Après avoir interdit l’importation des céréales par les importateurs privés, l’Algérie vient de prendre une mesure similaire pour le riz et les légumes secs.
Dans une note datée de jeudi 9 février, l’Association des banques et établissements financiers (Abef) a informé les banques de la décision du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations de confier « l’exclusivité » de l’importation de riz et de légumes secs (lentilles, haricots, etc.) à l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC).
En donnant cette exclusivité au monopole public de l’importation des céréales, le gouvernement interdit l’importation du riz et des légumes par d’autres opérateurs, publics ou privés, et ce pour la revente en l’état ou pour usage propre, précise la note de l’Abef