Le gouvernement veut augmenter le rendement à l’hectare de la production de céréales afin de réduire sa dépendance vis-à-vis des importations.
A plusieurs reprises, les réunions du gouvernement ont été l’occasion pour le président de la République Abdelmadjid Tebboune d’attirer l’attention sur l’impérieuse nécessité d’améliorer la production nationale de blé et de viser un rendement de 35 quintaux/hectare, contre une moyenne de 17 qx actuellement.
En début du mois, une concertation avec les ministères des Ressources en eau et de l’Industrie a permis d’envisager les moyens d’augmenter les surfaces irriguées et de développer les capacités de stockage en céréales.
La volonté des pouvoirs publics d’atteindre des rendements de 35 quintaux suscite de nombreuses réactions, souligne TSA.
Certains comme Mohamed Djeddi à Tébessa notent la hausse des charges : 30 000 DA de carburant à l’hectare, 8 000 DA pour les semences, 2 700 DA pour l’engrais M.A.P et 6 000 DA pour l’urée.
Sur les réseaux sociaux un intervenant indique : « Plus les dépenses sont élevées, plus la marge bénéficiaire est faible. Avec les difficultés des facteurs naturels, leur impact sur les cultures et l’augmentation des prix des engrais et des pesticides, l’agriculteur fait faillite. »
Pour les pouvoirs publics, le défi est de préserver la marge bénéficiaire des agriculteurs pour les inciter à produire des céréales, d’où le récent relèvement des prix du blé et de l’orge.
Préserver la marge bénéficiaire passe également par la maîtrise des charges de structures qui peuvent correspondre à 2/3 des coûts. Ce type de charges comprend : mécanisation, location des terres, main d’œuvre et frais financiers.
Par ailleurs, hier mercredi, le groupe énergétique italien Eni a déclaré qu’il avait accepté d’acquérir les activités de BP en Algérie, y compris deux grands champs gaziers.
Cette acquisition contribuera à répondre aux besoins en gaz de l’Europe et renforce la présence d’Eni en Algérie, a déclaré le groupe italien dans un communiqué.
