L’armée israélienne a indiqué aujourd’hui avoir «éliminé» un chef du Hezbollah dans une frappe dans le sud du Liban, deux jours après avoir tué un autre responsable de ce puissant mouvement armé libanais dans un raid dans la même région. Depuis près de six mois, les violences opposent quotidiennement à la frontière israélo-libanaise l’armée israélienne au Hezbollah qui affirme soutenir le mouvement islamiste palestinien Hamas dans sa guerre contre Israël dans la bande de Gaza.
«Un avion de l’armée de l’air a frappé un véhicule dans la région de Kounine au Liban, dans lequel se trouvait Ismaïl al-Zein», a affirmé dimanche l’armée israélienne dans un communiqué. L’armée l’a présenté comme le «commandant d’une unité (…) responsable de dizaines d’attaques» contre Israël.
A Beyrouth, le Hezbollah a, dans un communiqué, confirmé la mort d’Ismaïl al-Zein, sans préciser ses fonctions au sein du mouvement.
Vendredi, l’armée israélienne a annoncé avoir tué «Ali Abdel Hassan Naïm, le commandant adjoint de l’unité des roquettes et des missiles du Hezbollah», dans une frappe à Bazouriyé dans le sud du Liban. Le Hezbollah a confirmé sa mort.