Des dizaines de milliers de morts, dont la moitié des enfants, plus de 50 000 blessés, une ville en ruine… On pensait l’horreur à son paroxysme, mais voilà que l’ONG Euro-Med réclame, dans un communiqué publié ce samedi, l’ouverture d’une enquête sur un nouveau possible crime de guerre à Gaza.
L’ONG, déclare, que suite au départ des troupes israéliennes de l’hôpital Kamel Adwan, samedi 16 décembre, après un siège de 9 jours et l’arrestation, non vérifiée par une source indépendante, de combattants du Hamas, de nombreux témoignages de personnes sur place ont témoigné que l’armée israélienne aurait notamment enterré des patients vivants en plus d’autres actes de barbaries .

Avant de quitter l’établissement médical des bulldozers israéliens ont enterré vivants des civils palestiniens dans la cour de l’hôpital, selon les témoignages reçus par l’organisation basée à Genève et des équipes médicales sur le terrain. « Au moins un des corps était visible au milieu des tas de sable », ont indiqué des témoins à l’ONG, confirmant que la victime a été blessée avant d’être enterrée et tuée.
Euro-Med Monitor rapporte également des témoignages confirmant qu’un homme âgé est mort de faim à l’hôpital, tandis qu’un autre a été tué après qu’un chien militaire israélien ait été lâché sur lui. D’autres, dont deux patients, en plus des enfants, sont décédés dans l’unité de soins intensifs faute d’avoir reçu les soins médicaux appropriés.
L’organisation de défense des droits de l’homme a déclaré que les atrocités commises par les forces israéliennes à l’hôpital Kamal Adwan font partie des attaques répétées et systématiques de l’armée israélienne contre les établissements de santé, les équipes et les ambulances, en cours depuis le 7 octobre, dans le but de détruire le système de santé de la bande de Gaza, constituant ainsi un crime de guerre au regard des règles du droit international humanitaire.