L’armée israélienne confirme avoir bombardé le camp de réfugiés de Jabaliya au nord de la bande de Gaza. Elle affirme y avoir tué un commandant du Hamas qui était, selon elle, un des responsables de l’attaque lancée en Israël par le mouvement palestinien le 7 octobre.
«Son élimination a eu lieu dans le cadre d’une vaste opération de lutte contre les terroristes et les infrastructures terroristes appartenant au bataillon central de Jabaliya, qui avait pris le contrôle de bâtiments civils dans la bande de Gaza», a dit l’armée.
Interrogé sur la connaissance d’Israël de la présence de civils innocents sur place, le porte-parole de l’armée israélienne répond : « C’est une tragédie de guerre. Vous savez, on leur disait [les civils] depuis des jours d’évacuer (…) On fait tout notre possible pour minimiser les pertes civiles. »
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas a annoncé plus tôt mardi qu’au moins 100 personnes ont été tuées dans l’explosion, qui a détruit «au moins 20 bâtiments».