L’agence de notation, Standard & Poor’s a estimé dans une récente note publiée en mai le coût d’un défaut de la dette souveraine tunisienne pour le secteur bancaire.
Tout en faisant valoir la faible probabilité d’un défaut souverain à court terme, elle estime que le coût du défaut de la dette souveraine tunisienne s’élève à 7,9 milliards de dollars (soit 21,4 milliards de dinars) pour le secteur bancaire, ce qui représente 102 % du total des fonds propres de tout le système bancaire, et 17,3% du PIB prévu pour 2021. L’exposition des banques tunisiennes à la dette souveraine a plus que doublé pendant la dernière décennie, couplée à une forte hausse de la dette publique, soutient l’agence. Selon S&P, un défaut souverain au cours des 12 mois prochains ‘’demeure très improbable ‘’ mais si jamais c’est le cas il coûterait aux banques entre 4,3 et 7,9 milliards de dollars ou 55% à 102% de leurs fonds propres.