Jérôme Boateng ne passera pas par la case prison, mais il va devoir ouvrir son portefeuille. La justice allemande a condamné mercredi soir le défenseur allemand de l’Olympique Lyonnais à une amende de 1,2 million d’euros pour avoir violenté en 2018 son ex-compagne et mère de ses deux enfants. Les fonds doivent bénéficier notamment à des associations de soutien à des femmes victimes de violences.
Le tribunal de Munich, qui jugeait cette affaire en appel, a considéré que l’ancien international allemand, vainqueur de la Coupe du monde de football en 2014, s’était rendu coupable de coups et blessures et d’injures à l’encontre de cette femme. Boateng voit ainsi la peine dont il avait écopé en première instance légèrement réduite. Il avait alors, en septembre 2021, été condamné à une amende de 1,8 million d’euros.
Les juges n’ont pas suivi les réquisitions du parquet qui avait réclamé une peine de 18 mois de prison avec sursis. Jérôme Boateng a rejeté durant le procès en appel les accusations à son encontre.
Par ailleurs, selon le média espagnol Sport, Neymar, l’attaquant du PSG aurait rompu un pacte de non-engagement formulé par les internationaux brésiliens dans un contexte d’extrême polarisation dans le pays. Une promesse non tenue par Neymar qui a multiplié les appels au vote pour Bolsonaro tout au long de la campagne présidentielle. Il avait même promis de dédier son premier but du Mondial au dirigeant d’extrême droite.