Le Hamas a dit lundi soir avoir accepté une proposition de trêve soumise par les médiateurs, après le début d’une opération israélienne d’évacuation de dizaines de milliers de personnes de Rafah, au sud de la bande de Gaza assiégée.
Après l’annonce du Hamas, l’armée israélienne a mené d’intenses bombardements sur l’est de la ville surpeuplée de Rafah, d’où les habitants avaient été exhortés à partir, selon l’AFP.
Le média Al-Jazira indique que les raids aériens et les bombardements d’artillerie se sont intensifiés sur la partie est de Rafah. «Il s’agit de bombardements ininterrompus sur des maisons d’habitation. La grande majorité des habitants de cette zone [Rafah Est] ont commencé à fuir, où l’armée israélienne tente de mobiliser davantage de troupes», ajoute le média qatari.
L’Etat hébreu avait appelé plus tôt à une évacuation des civils vers les « zones humanitaires » pour préparer le terrain, selon Israël, à une opération militaire terrestre à Rafah, à laquelle s’opposent de nombreux pays, dont les Etats-Unis, principal allié d’Israël, et organisations internationales.
Le Hamas a annoncé dans un communiqué avoir informé l’Egypte et le Qatar, pays médiateurs avec les Etats-Unis, qu’il avait «approuvé leur proposition pour un accord de cessez-le-feu» avec Israël dans la bande de Gaza, dévastée par sept mois de guerre.