Le ministère de l’Intérieur a affirmé hier vendredi 14 janvier 2022, que « les unités sécuritaires ont fait montre du plus haut degré de retenue, et ont opté pour la progressivité en matière d’utilisation des canons à eau pour disperser les manifestants, en les appelant à quitter les lieux ».
Dans un communiqué rendu public hier soir, le même département indique que « des personnes réunies en groupes dispersés, dont le nombre total a avoisiné environ 1200, se sont obstinés à manifester dans les rues avoisinantes de l’avenue Habib Bourguiba de la capitale, sous prétexte de célébrer le 14 janvier ».
« Ils ont enfreint la décision ministérielle portant sur l’interdiction de toutes les manifestations dans les espaces ouverts et fermés pendant cette période, pour se prémunir de la propagation rapide du coronavirus ». Comme « ils ont défoncé les barrières sécuritaires, et se sont attaqués aux sécuritaires déployés pour maintenir l’ordre », ajoute-t-il.
Le ministère de l’Intérieur appelle l’ensemble des citoyens « à s’en tenir aux décisions prises, et à ne pas se laisser entrainer derrière les appels illégaux de rassemblement ».
Par ailleurs dans un dernier communiqué, le département de l’avenue Habib Bourguiba indique que « des PV ont été rédigés contre un groupe de personnes conformément aux articles 312 et 315 du code pénal et ce, après consultation du parquet ».
Le ministère relate que « vers 16 : 25 de ce vendredi 14 janvier 2022, un groupe de personnes s’est rassemblé au niveau de l’avenue Mohamed V dont le nombre est d’environ 130 personnes. Un deuxième groupe se trouve au niveau de l’avenue de Paris et de la rue Mokhtar Attia, dont le nombre est d’à peu près, 20 personnes ».
Les services du MI réitèrent, encore une fois, « la nécessité de quitter les lieux, de respecter la loi, et de s’en tenir à la décision interdisant les rassemblements, en préservation de la santé et de la sécurité de tous ».