Le président de la République, Kais Saied a atterri, mercredi, à l’aéroport de Rome-Ciampino, dans le cadre d’une visite officielle de deux jours, suite à l’invitation de son homologue italien Sergio Mattarella.
Accompagné de Othman Jerandi ,ministre des affaires étrangères, Saied a été reçu par l’homologue italien Luigi Di Maio, l’ambassadeur de Tunisie en Italie Moez Sinaoui et une dizaine d’ambassadeurs arabes.
Lors de cette visite, le chef de l’Etat devrait rencontrer le président de la République italienne. Il rencontrera, aussi, le président du Conseil des ministres, Mario Draghi.
Cette visite vise à renforcer la coopération bilatérale dans divers domaines et à échanger les points de vue au sujet des questions régionales et internationales d’intérêt commun, selon la présidence de la République mais elle sera surtout axée sur la migration irrégulière et la Libye. Cette question épineuse sera sans aucun doute au coeur des débats.
En mai dernier, la ministre italienne de l’Intérieur, Luciana Lamorgese, avait effectué une visite de travail en Tunisie. La commissaire européenne pour les affaires intérieures, Yilva Johansson, l’avait accompagné dans cette visite. Lors de cet événement, Lamorgese a rencontré le président de la République et le chef du gouvernement.
Au cours de cette visite, la ministre italienne avait souligné l’engagement de son pays envers la Tunisie. Elle a souligné l’importance de la relance économique après la pandémie de Covid-19. La ministre a, ainsi, affirmé l’intention de l’Italie de soutenir la Tunisie en matière de développement régional. Ce soutien portera, aussi, sur la création de postes d’emplois au profit des jeunes afin d’endiguer la migration irrégulière.
Par ailleurs, le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, effectuera, également, une visite en Italie. Celle-ci aura lieu début juillet.
A noter que Mechichi avait prévu de se rendre en Italie le 15 décembre, en compagnie d’un nombre de ministres et de hauts responsables du pays. Néanmoins, la délégation tunisienne s’est retrouvée dans l’obligation de l’annuler. Ceci suite à la contamination de l’un de ses membres .