Dans le climat délétère qui sévit en Tunisie en ce début d’année, les voies de sorties sont connues mais nos politiques, en guerre larvée, ont la tête ailleurs. A en juger par le récent rappel du Directeur Général du Moyen-Orient et de l’Asie centrale au Fonds monétaire international (FMI), Jihad Azour, qui a appelé à l’impératif du lancement d’un dialogue national comme préalable pour relancer l’économie tunisienne.
Pour le représentant de cette institution de Bretton Woods, une fois cette condition remplie, le Fonds pourrait assurer le soutien suffisant à la Tunisie, et l’accompagner pour aller de l’avant dans ses réformes. En ce sens, la relance de l’économie et la mise en œuvre des réformes devront avoir lieu via le dialogue national, qui fera figure d’un contrat social rassemblant toutes les forces vives du pays.
A cet effet, certaines réformes sont jugées urgentes à l’instar de l’assainissement des entreprises publiques qui devraient être plus dynamiques et plus efficientes, afin qu’elles soient capables d’améliorer la productivité de l’économie