Mohammed Ben Abderrahmane Al Thani, le premier ministre et ministre des affaires étrangères de l’émirat, a déclaré dimanche que la conclusion d’un accord sur la libération des otages enlevés par le Hamas lors de son attaque le 7 octobre contre Israël reposait désormais sur des questions pratiques. « Les défis qui subsistent dans les négociations sont très mineurs. (…) Ils sont plus logistiques, ils sont plus pratiques », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Doha au côté du chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), Josep Borrell. Il n’a toutefois pas fourni de calendrier.
Le haut représentant de l’UE pour la politique étrangère a insisté de son côté sur la mise en œuvre de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies votée mercredi, appelant à des pauses humanitaires dans l’enclave palestinienne.
Le Washington Post a rapporté samedi qu’Israël, les Etats-Unis et le Hamas étaient parvenus à un accord de principe visant à libérer des dizaines de femmes et d’enfants retenus en otage à Gaza en échange d’une pause de cinq jours dans les combats, ce que le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, et la Maison Blanche ont démenti.
« Encore aucun accord mais nous continuons de travailler dur pour en obtenir un », a ainsi déclaré Adrienne Watson, la porte-parole du conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche.