Il ne suffit pas que le remaniement ministériel crée déjà la polémique au sein des groupes parlementaires soutenant le gouvernement, pas tous convaincus de son timing, Hichem Méchichi a compliqué davantage la situation en rencontrant samedi dernier le bloc Qarama, pourtant théoriquement dans l’opposition.
Ainsi, si Ennahdha (53 députés) continue à soutenir le gouvernement. Le président de son bloc parlementaire, Imed Khemiri, affirme que le parti soutient le gouvernement. Qalb Tounes (29 députés), également. Toutefois, les autres partis et blocs parlementaires de la ceinture gouvernementale, notamment Qalb Tounes et El Islah soufflent le chaud et le froid.
Le président du bloc parlementaire de Tahya Tounes, Mustapha Ben Ahmed, assure que le parti ne va pas voter la confiance aux ministres soupçonnés de corruption ou de conflit d’intérêts. « Tahya Tounes restera dans le soutien critique au gouvernement », assure Ben Ahmed.
Demain, mardi 26 Janvier, la Tunisie verra plus clair concernant sa classe politique, en fonction du vote de chaque bloc parlementaire.