Madrid a « rejeté catégoriquement » ce samedi les « termes infondés de la déclaration de la présidence argentine » qui a accusé le gouvernement espagnol d’apporter « pauvreté et mort » à son peuple.
« Le gouvernement espagnol rejette catégoriquement les termes infondés de la déclaration publiée par la présidence de la République argentine, qui ne correspondent pas aux relations des deux pays et des peuples frères », indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Quelques heures plus tôt, la présidence argentine avait accusé le Premier ministre espagnol de conduire son pays à sa perte. « Sánchez a mis la classe moyenne en danger avec sa politique socialiste qui n’apporte que la pauvreté et la mort », avait écrit la présidence argentine, quelques heures après un commentaire du ministre espagnol des Transports Oscar Puente suggérant que le chef de l’Etat Javier Milei se droguait.
Buenos Aires a également accusé le Premier ministre espagnol d’avoir « mis en péril l’unité du royaume, en scellant un accord avec les séparatistes et en conduisant l’Espagne à sa perte », une allusion à l’accord politique du Parti socialiste espagnol avec les partis indépendantistes basques et catalans pour former un gouvernement.