Le Parlement libanais peut et doit, dans le délai constitutionnel de deux mois, élire un nouveau président pour succéder à Michel Aoun, dont le mandat de six ans à la tête du pays, marqué par la plus grave crise économique et politique de son histoire moderne, s’achève le 31 octobre. “Sauf que dans la réalité rien ne prête à croire que cette échéance passera comme une lettre à la poste. Bien au contraire”, écrit le journal francophone L’Orient-Le Jour.
“Une incertitude inquiétante entoure le lancement de l’échéance constitutionnelle” de l’élection présidentielle, qui promet un énième bras de fer politique, titre le grand quotidien de Beyrouth An-Nahar dans son édition du jour.
“Il semble que la grande incertitude autour de l’élection présidentielle ne soit pas près de se dissiper. Les complications sur la scène politique et présidentielle intérieure risquent de s’aggraver, compte tenu des divergences et des divisions profondes qui prévalent
Au vu du morcellement de la Chambre des députés, ni le camp autour du puissant Hezbollah ni leurs opposants traditionnels ou ceux issus du mouvement de contestation ne sont en mesure de constituer une majorité.