«Les Etats-Unis sont profondément préoccupés par la poursuite de la fermeture (de sites pétroliers) qui prive les Libyens de revenus conséquents et contribue à la hausse des prix, entraînant des pannes d’électricité, des problèmes d’approvisionnement en eau et des pénuries de carburant», a affirmé l’ambassade américaine à Tripoli dans un communiqué. Les dirigeants libyens «doivent réaliser que ce blocage nuit à tous les Libyens et qu’il a des répercussions sur l’économie mondiale», a ajouté l’ambassade, les exhortant à y «mettre fin immédiatement».
Dans un contexte de blocage des institutions, le pays connaît depuis mi-avril une vague de fermetures forcées de sites de production pétroliers, occasionnant des pertes de quelque 600.000 barils par jour, au moment où le marché est déjà sous pression en raison de la guerre en Ukraine. Considérés comme proches du camp de l’Est, les groupes à l’origine des blocages réclament le transfert du pouvoir à M. Bachagha, soutenu par le maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est, ainsi qu’une répartition équitable des recettes pétrolières.