L’Iran a affirmé que des milliers de tablettes d’argile datant de l’époque de l’Empire achéménide de Perse (550-330 av. JC) lui avaient été restituées par les États-Unis. «Les tablettes achéménides confisquées par le gouvernement américain ont été restituées au pays», indique un communiqué publié jeudi soir sur le site de la présidence iranienne. Les 3506 tablettes ont été rapportées dans l’avion qui ramenait la délégation iranienne de New York après sa participation à l’Assemblée générale des Nations unies. Il s’agit du cinquième lot d’antiquités de ce type restitué à la République islamique d’Iran. «Nous espérons que le reste de ces tablettes sera restitué dès que possible», a déclaré jeudi le président iranien, Ebrahim Raïssi, à son retour de New York.
Trouvées dans les ruines de Persépolis, la capitale de l’Empire achéménide de Perse qui a régné du VIe au IVe siècle avant JC dans le sud de l’Iran, les tablettes rapatriées montrent comment la société antique était organisée et son économie gérée.
Les tablettes ont été restituées à l’Iran par l’Institut d’étude des cultures anciennes, de l’Asie occidentale et de l’Afrique du Nord de l’Université de Chicago, anciennement connu sous le nom d’Institut oriental. Les premières restitutions ont eu lieu dès 1948, puis ont été bloquées en 2004 par une procédure judiciaire terminée en 2018.