Les représentants des familles des otages ont adressé une lettre au Premier ministre Benjamin Netanyahou et aux autres membres du cabinet de guerre, mardi, dans laquelle ils ont abordé la situation de leurs proches détenus dans la bande de Gaza. La lettre indique qu' »il y a des otages dont la condition s’est détériorée et qui sont maintenant en danger de mort immédiat. Nous vous exhortons à agir avec célérité, en faisant preuve d’initiative et de créativité, pour parvenir à un accord qui garantira la libération immédiate des captifs ». La lettre a été envoyée avant la réunion tendue d’hier soir entre les membres des familles des otages et les membres du cabinet de la guerre. Mais, à la lumière des témoignages des anciens otages lors de la réunion, les familles ont décidé de la rendre publique.
La lettre présente, entre autres, l’expertise du professeur Hagai Levin, qui s’est basé sur des témoignages d’anciens otages dont certains ont été livrés hier aux membres du cabinet. La lettre note que « parmi les otages, au moins un tiers souffre de maladies sous-jacentes nécessitant un traitement médical régulier. L’absence de traitement approprié pour ces maladies implique dans de nombreux cas un danger de mort immédiat, et dans d’autres cas un risque de complications irréversibles telles qu’un AVC ou une crise cardiaque ».