L’accord conclu sous l’égide du Qatar pour une trêve humanitaire à Gaza et la libération d’otages enlevés par le Hamas en Israël a été salué mercredi à travers le monde comme une avancée importante dans le conflit.
L’accord pour libérer des otages est «la bonne décision» à prendre, a déclaré le premier ministre Benjamin Netanyahou.
Le Hamas, dont le chef Ismaïl Haniyeh avait fait état d’avancées dans les pourparlers, a salué un accord de «trêve humanitaire», précisant que les «dispositions de cet accord ont été formulées conformément à la vision de la résistance».
Un haut responsable de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée a salué «l’accord pour une trêve humanitaire», réaffirmant «l’appel à la cessation complète de l’agression israélienne contre le peuple palestinien et à l’entrée de l’aide humanitaire».
Doha se félicite du «succès de sa médiation».
Joe Biden s’est dit «extraordinairement satisfait» de la libération d’otages.
Le ministre des Affaires étrangères britannique David Cameron a qualifié cet accord d’«étape cruciale pour soulager les familles des otages et résoudre la crise humanitaire à Gaza».
L’Allemagne a salué une «avancée» qu’il «faut mettre à profit pour acheminer une aide vitale aux habitants».
Paris «salue» le travail du Qatar et espère que des Français figureront parmi les otages prochainement libérés par le Hamas.
Pékin espère une «désescalade» après la conclusion de l’accord.
Moscou «salue» l’accord sur «une trêve humanitaire».
« Je salue chaleureusement l’accord conclu sur la libération des 50 otages et sur une pause dans les hostilités » a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a salué mercredi « le succès de la médiation de l’Egypte, du Qatar et des Etats-Unis » ayant mené à un accord « pour mettre en place une trêve humanitaire dans la bande de Gaza », rapporte le bureau de la présidence.