Après deux semaines de discussions à Beyrouth entre la délégation du FMI dirigée par Ernesto Ramirez-Rigo, chef de mission pour le Liban, et l’équipe de négociateurs libanais, les deux partis se sont mis d’accord sur une liste précise de réformes à engager afin de déclencher l’obtention de l’aide financière. Parmi elles, un plan de restructuration du système bancaire public et privé, incluant un audit complet des comptes de la Banque du Liban (BDL).
Le gouvernement libanais devra par ailleurs mettre en place une stratégie de restructuration de la dette à moyen terme. « Les réformes nécessaires sont en réalité un tampon de visa pour que les pays donateurs commencent à coopérer avec le Liban et remettent le Liban sur la carte de la finance mondiale » a déclaré Najib Mikati , le Premier ministre libanais.Nasser Saïdi, un ancien vice-gouverneur de la Banque centrale du Liban, dit douter que les réformes se matérialiseront. « C’est une bonne nouvelle si les réformes monétaires-budgétaires-structurelle et en matière de gouvernance sont menées. Très improbable ! », a-t-il écrit sur Twitter.