Ce jeudi 8 décembre, les députés libanais ont tenu une neuvième session sans parvenir à élire un chef de l’État alors que la crise politique s’envenime dans le pays, sans président depuis plus d’un mois, mais aussi en plein effondrement économique.
La réunion du Parlement libanais, profondément divisé et qui ne parvient pas à s’entendre sur un successeur à Michel Aoun, dont le mandat a expiré le 31 octobre 2022, intervient trois jours après une réunion du gouvernement démissionnaire qui a exacerbé les tensions politiques au sein du pays. Le candidat du camp opposé au puissant Hezbollah pro-iranien, Michel Moawad, n’a obtenu que 39 voix, loin des 86 nécessaires pour être élu au premier tour ou des 65 voix requises lors d’un deuxième tour.
M. Moawad, fils de l’ancien président René Moawad assassiné en 1989, est considéré comme proche des États-Unis, et le Hezbollah s’oppose à sa candidature, mais n’a pas annoncé quel était son candidat.