Le chef du gouvernement démissionnaire a décidé, sans concertation, de retarder d’un mois le passage à l’heure d’été. La raison qui a fuité : permettre aux musulmans observant le jeûne du Ramadan, qui dure du lever au coucher du soleil, de le rompre 1h avant. Une décision qui a fait un tollé chez les responsables politiques et religieux chrétiens. Ils annoncent d’un bloc ne pas s’y conformer.
Le pays se divise alors en deux, déclenchant de grandes perturbations ce dimanche des vols internationaux à l’aéroport de Beyrouth, les compagnies ne sachant plus quelle heure donner à leurs clients. La moitié des chaînes de télévision, des hôpitaux, des écoles, des banques sont passés dans la nuit de samedi à dimanche à l’heure d’été, l’autre pas. Bienvenue en absurdie. Le Conseil des ministres vient d’annoncer une réunion d’urgence pour essayer de mettre les pendules à leur place.
Le ministre sortant de l’Éducation, tard dans la soirée de dimanche, a laissé la liberté de choix aux directeurs d’établissements scolaires.