Interdit pendant des années, la boxe attire de plus en plus d’amateurs en Libye, et notamment des femmes. En septembre, un premier championnat des clubs a été organisé. 17 clubs comptant et de 57 sportifs dont 7 femmes y ont participé dans une société où la femme libyenne doit encore lutter contre les préjugés et des idées toujours très conservatrices.
Encouragées par leur famille, leur entraineur et leur club, les rares jeunes femmes libyennes pratiquant la boxe féminine bravent les interdits sociaux. « Peu m’importe tout ce que les gens peuvent dire, je n’écoute que moi-même. Je suis mon ambition. Je veux me réaliser. J’ai intégré le club en 2019 et j’ai participé à 5 championnats. J’ai tout remporté. Au début, je pensais que la boxe était un sport violent, mais en le pratiquant, je me suis habituée », témoigne Hibat al Salhine.
Interdit en Libye depuis 1976 par le colonel Kadhafi qui considérait ce sport comme « violent et sauvage », la boxe, depuis les changements de 2011, retrouve ses lettres de noblesse.