Nouveau rebondissement dans la crise politique en Libye. L’envoyé des Nations Unies, Abdoulaye Bathily, a été déclarée « persona non grata » par le soi-disant gouvernement de stabilité nationale (gsn), l’exécutif basé dans l’est du pays non reconnu par la communauté internationale.
C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre désigné par le Parlement, Oussama Hammad, dans un discours prononcé hier dans la ville de Derna, frappée en septembre par des inondations qui ont provoqué de vastes destructions et des milliers de morts, à l’occasion du treizième anniversaire de la Révolution du 17 février qui a renversé le régime de Mouammar Kadhafi en 2011. Hammad a parlé sur la page Facebook du GSN de « l’incapacité » de la Mission de soutien des Nations Unies en Libye (Sans sourire) à soutenir toute initiative visant à mettre fin à la division dans ce pays d’Afrique du Nord.
Le Premier ministre du gouvernement parallèle a qualifié le rôle de l’envoyé des Nations Unies d' »échec » en raison de ses « mauvaises politiques », annonçant le refus de son gouvernement de négocier avec le responsable sénégalais de l’ONU, le considérant persona non grata dans toutes les villes et régions sous le contrôle administratif du gouvernement libyen. « Nous sommes prêts à traiter avec quiconque pourra le remplacer », a ajouté Hammad.