Le gouvernement d’union nationale (GNU), basé à Tripoli, a annoncé, lundi 5 décembre, que la force majeure sur la recherche d’hydrocarbure dans le pays, décrétée en raison de l’instabilité politique dans le pays, a été levée.
La mesure encourage essentiellement le redémarrage des opérations de prospection pétrolière et gazière conformément aux ambitions des autorités de rehausser à court et moyen terme le niveau de la production d’or noir, principale ressource d’exportation du pays.
D’après un communiqué publié sur son site web, la société publique du Pétrole de Libye (NOC), a appelé les compagnies multinationales avec lesquelles elle est en partenariat à reprendre leurs travaux.
« Cet appel s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par la société pour lever la force majeure après une évaluation objective, fondée sur l’analyse réaliste et logique de la situation sécuritaire, qui a commencé à s’améliorer de façon remarquable », a indiqué la NOC.
L’entreprise d’Etat a par ailleurs indiqué que « le soutien nécessaire à la reprise de ces opérations » sera fourni. Ceci, en améliorant le climat des affaires, pour accroître l’attractivité du secteur libyen des hydrocarbures et attirer de nouveaux investisseurs.
Notons que cette décision, ainsi que d’autres prises ces dernières semaines, comme l’accord pétrolier conclu début octobre avec la Turquie ou encore, plus récemment, la remise en service de l’usine d’éthylène du complexe de Ras Lanuf Oil and Gas Processing Company (RASCO), interrompue pendant huit ans, traduit la volonté de gouvernement libyen d’accroitre la rente pétrolière le plus rapidement possible.