Devant le Conseil de sécurité, Abdoulaye Bathily a évoqué les résultats de ses consultations libyennes. Il a exclu l’organisation d’élections dans un avenir proche. Sur place, il a pu mesurer « les profondes divergences entre les Libyens », surtout en ce qui concerne la base juridique qui devrait permettre l’organisation des élections générales.
Le chemin vers les élections doit maintenant passer par la réunification de l’exécutif et c’est la tâche à laquelle il doit s’atteler d’urgence. Deux gouvernements se disputent le pouvoir depuis mars dernier en Libye. L’envoyé spécial de l’ONU prévoit d’organiser une rencontre entre le chef du Parlement et le chef du haut-conseil consultatif, pour encourager l’application de l’accord sur la réunification des institutions.
Le nouvel envoyé spécial veut également relancer le volet sécuritaire de l’accord politique gelé en raison de la crise du pouvoir. Une réunion du comité militaire commun 5+5, composé de cinq représentants pour l’est et pour l’ouest du pays, aura lieu en sa présence ce jeudi 27 octobre à Syrte. Le but est de faire baisser la tension.