Selon “The Washington Post”, Téhéran et les milices armées qui lui sont affiliées en Syrie auraient mis au point des explosifs capables de percer les blindages et de causer de lourdes pertes aux Américains. Le tout dans le dessein – partagé par Damas et Moscou – de chasser les forces états-uniennes engagées aux côtés des Kurdes.
“L’Iran est en train d’armer des combattants en Syrie en vue d’une nouvelle phase d’attaques contre les troupes américaines présentes dans le pays et, dans le même temps, travaille avec la Russie sur une stratégie plus large visant à chasser les Américains de la région”, révélait le 1er juin The Washington Post, qui se fonde sur des fuites de documents.
Les États-Unis déploient, principalement dans le nord-ouest de la Syrie, contrôlé par les forces kurdes, environ 900 soldats et des centaines de “sous-traitants”, rappelle le journal américain, pour “empêcher une résurgence […] de l’État islamique”, mais aussi pour “contrecarrer les ambitions iraniennes et russes”, dont les forces ont permis de maintenir au pouvoir le président syrien Bachar El-Assad, qui contrôle les deux tiers du pays.