Dans un communiqué publié le matin du Lundi 18 Janvier 2020, l’UGTT a appelé les jeunes manifestants nocturnes à arrêter leur mouvement, susceptible à se faire infiltrer par des pilleurs.
L’UGTT a relevé que les manifestations des trois dernières nuits s’étaient associées à des actes de violence et de saccage de biens publics et privés, ainsi que des attaques contre les forces de l’ordre.
Par ailleurs, la centrale syndicale s’est interrogée sur le silence des autorités publiques, censées apporter les éclaircissements nécessaires, qui tranquillisent les citoyens.
L’UGTT n’a pas manqué de reconnaitre la légitimité du ras-le-bol des jeunes, ayant marre du chômage, de la marginalisation et de la pauvreté ; ils n’ont plus de perspectives que dans l’émigration clandestine, voire l’enrôlement auprès des cellules jihadistes en guise de fuite.
En conclusion, l’UGTT rappelle avoir déjà lancé des alertes sur la révolution sociale, en raison du désintérêt des gouvernants par rapport aux véritables problèmes du pays. La centrale syndicale a souligné l’incapacité de l’Etat à trouver des solutions efficaces à ces jeunes qui ont perdu l’espoir en l’avenir.