Le Secrétaire Général adjoint de l’UGTT, Samir Cheffi, a déclaré aujourd’hui 3 Avril à Tunisie Direct, que l’accord passé entre le gouvernement et l’UGTT n’a rien à voir avec le Dialogue national. « Ce qui a été signé c’est un accord pour créer cinq commissions en charge de réformer la politique fiscale, mise à niveau de sept entreprises nationales (Tunisair, El Fouladh, STAM, OTD, Pharmacie centrale, SIPHAT et STEG), ainsi que l’examen des moyens de réformer la compensation et maîtriser les prix », a assuré Cheffi.
Le responsable syndical a assuré que pareilles problématiques entrent dans l’essentiel du travail du gouvernement et de la centrale syndicale, premier défenseur de ses adhérents, dont les employés de l’Etat, dont le nombre dépasse les 800.000 entre fonctionnaires et employés des entreprises publiques.
Concernant le Dialogue national, le Secrétaire Général adjoint de l’UGTT a assuré que « la centrale syndicale continue à prôner la réunion des acteurs politiques et économiques autour d’une table; le démarrage dudit Dialogue est tributaire de l’installation d’une plateforme minimale nécessaire pour s’assurer des résultats ».