Lors d’un événement organisé à Paris en présence de son homologue français, le ministre des affaires étrangères, Israël Katz, a demandé à Stéphane Séjourné « d’annoncer haut et fort que la décision du procureur général est inacceptable pour vous et pour le gouvernement français, quelle que soit l’autorité du tribunal ».
« C’est ce qu’ont fait nos amis du monde entier et c’est ce que j’attends de notre ami, le gouvernement français ».
Dans un communiqué publié dans la nuit de lundi à mardi, le ministère français des Affaires étrangères a dans un premier temps souligné que «la France soutient la Cour pénale internationale, son indépendance, et la lutte contre l’impunité dans toutes les situations». Mardi après midi, lors des questions à l’Assemblée nationale, Stéphane Séjourné a clarifié la position de la France, soulignant que «ces demandes simultanées de mandats d’arrêt ne doivent pas créer d’équivalence entre le Hamas et Israël».
Mardi soir, Stéphane Séjourné a répété que la France avait pris ses responsabilités en condamnant l’agression «inacceptable» du 7 octobre en Israël par le Hamas.
Mais «la seule ligne de conduite de la France est la paix», a-t-il dit, ajoutant qu’Israël en serait «également le bénéficiaire». Israël Katz a, lui, insisté: il n’y aura pas de cessez-le-feu à Gaza «sans le retour de toutes les personnes qui ont été enlevées».