Dans une décision rendue mercredi 18 octobre dans l’après-midi, le Conseil d’Etat a rappelé mercredi qu’il revenait aux préfets d’apprécier « au cas par cas » si le risque de troubles à l’ordre public justifie une interdiction des manifestations propalestiniennes, après l’ordre envoyé par Gérald Darmanin aux préfets, dans un télégramme, de toutes les interdire.
S’il rejette le recours déposé contre le télégramme du ministre de l’intérieur par le Comité action Palestine, le Conseil d’Etat souligne qu’« aucune interdiction ne peut être fondée uniquement sur ce télégramme » ou « sur le seul fait que la manifestation vise à soutenir la population palestinienne ».