Vingt personnes ont été arrêtées à la suite de violences lors d’un grand festival de musiques urbaines ce weekend à Casablanca, a indiqué lundi la police marocaine.
La police a cependant démenti dans un communiqué des allégations d’agressions sexuelles commises durant ce festival qui ont été partagées sur les réseaux sociaux, en affirmant qu’elle n’avait reçu ni plainte ni signalement.
Les 20 personnes appréhendées sont accusées d' »ivresse sur la voie publique », de « vol » et de « coups et blessures » pendant des concerts vendredi, soirée inaugurale de la deuxième partie du festival de musiques urbaines L’Boulevard, qui a viré au cauchemar pour de milliers de spectateurs.
Des débordements et des actes de vandalisme ont émaillé l’événement organisé dans un stade de Casablanca, selon divers témoignages de festivaliers. Certains ont fait également état d’agressions sexuelles et d’un viol, des allégations non confirmées qui ont provoqué l’indignation des internautes.
Si la police a récusé des « rumeurs trompeuses » selon lesquelles « une mineure aurait été violée et d’autres victimes déshabillées lors de ce concert », les organisateurs du festival ont demandé l’ouverture d’une enquête officielle.