Après avoir déjà mis fin à un réseau de falsifications de documents officiels à la fin du mois d’août dans la ville d’Oujda, c’est une nouvelle prise pour la police marocaine. Dans un communiqué diffusé ce samedi 1er octobre, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) du pays du Maghreb a annoncé avoir démantelé un réseau de trafic de papiers, rapporte Le Figaro. Le réseau est accusé de falsifier « des documents officiels et bancaires requis pour constituer les dossiers de demande de visa Schengen ». La finalité étant donc de faciliter l’immigration clandestine vers des pays membres de l’Union européenne.
D’après les premiers éléments de l’enquête, le « mode opératoire criminel adopté » consistait en la « collecte de sommes d’argent de chaque candidat à l’immigration, en contrepartie d’un rendez-vous » afin d’obtenir un visa et « d’un dossier comprenant des documents falsifiés ». Du matériel utilisé à « des fins criminelles » comme des « faux tampons d’établissements publics et bancaires » et des « demandes de visas falsifiées » a été identifié, indique la DGSN du Maroc, précisant qu’une « bombe lacrymogène, d’importantes sommes d’argent et de la drogue » ont également été retrouvées.