Le président américain Joe Biden vient de signer la Loi sur l’autorisation de la défense nationale (NDAA) pour l’année fiscale 2024. La nouvelle NDAA ne pose plus de conditions pour la coopération militaire et sécuritaire avec le Maroc. Par le passé, cette aide était conditionnée, notamment, à son engagement à ouvrir des négociations avec les séparatistes du Polisario sur l’avenir du Sahara.
Il va sans dire que depuis la reconnaissance par l’Administration Trump de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur ses provinces du Sud et, accessoirement, après le départ, en novembre 2022, du lobbyiste-en-chef de l’Algérie, James Inhofe, ex-président de la Commission des forces armées au Sénat, les choses ont bien changé. La preuve, les parlementaires pro-Polisario, ou ce qui reste du lobby algérien, se sont faits discrets lors de l’examen de la loi, relèvent des sources qui suivent ce dossier.
Dans ce sens, le texte de la NDAA 2024 a souligné aussi que «l’accord entre Israël et le Maroc a permis à la communauté du renseignement d’obtenir des informations nouvelles et précieuses concernant les priorités nationales en matière d’intelligence».