La FIFA a rendu son verdict sur les barrages africains du Mondial 2022. Le pays le plus durement sanctionné est le Sénégal. L’instance internationale inflige aux Lions de la Teranga un match à huis clos, et à la Fédération sénégalaise de football une amende, suite aux incidents survenus lors de la manche retour des qualifications pour le Mondial 2022, entre les champions d’Afrique et l’Egypte (1-0, 3-1 t.a.b.), le 29 mars sur la pelouse du stade flambant neuf de Diamniadio, en périphérie de Dakar.
Dans son communiqué publié lundi, la FIFA précise que l’amende s’élève à 175.000 francs suisses (170.866 euros). Il s’agit ainsi de pénaliser une entorse générale « aux règles de sécurité » et au maintien de l’ordre dans l’enceinte nouvellement construite. Et de citer des jets d’objets, l’utilisation de lasers et de fumigènes dans les tribunes, ainsi qu’une banderole « offensante ».
L’Algérie est également sanctionnée. La Fédération algérienne de football devra elle aussi s’acquitter d’une amende, de 3.000 francs suisses (2.929 euros), en raison de l’allumage de fumigènes et du jet d’objets lors de la rencontre de barrage Algérie-Cameroun (1-2, a.p.), le 29 mars à Blida.
Enfin, le Nigeria devra lui aussi passer à la caisse. La Fédération locale écope d’une amende de 150.000 francs suisses pour le comportement violent des supporters après l’élimination par le Ghana (1-1), le 29 mars au stade Moshood Abiola d’Abuja. Comme le Sénégal, les Super Eagles devront jouer leur prochain match à domicile à huis clos. Même punition pour la RD Congo : un match à domicile à huis clos et 170.000 francs suisses d’amendes diverses. Les pays concernés ont maintenant trois jours pour saisir la commission de recours de la FIFA.