Une réunion s’est tenue, aujourd’hui 15 Février, entre une délégation gouvernementale, conduite par Hichem Méchichi, et une délégation syndicale, conduite par Noureddine Taboubi, pour examiner la situation à la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG).
Les deux délégations sont d’accord pour considérer que la situation est catastrophique puisque la CPG, qui était un fleuron à l’échelle nationale et internationale, est devenue une société non classée et risque de se retrouver en cessation de paiement. Taboubi s’interroge sur l’issue des 40.000 employés de cette entreprise nationale, le Groupe chimique et la SNCFT, impliqués tous dans ce problème.
Taboubi a insisté que la liberté du travail est essentielle et qu’il faut remettre sur pied ce joyau national, d’abord, et regarder, ensuite, les autres doléances. Pour sa part, Méchichi assure que « ce n’est plus raisonnable d’opérer des débrayages spontanés dans cette entreprise ». Un Conseil des ministres sera prochainement consacré à l’examen des solutions à la crise dans cette entreprise.