Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a, rapporte RFI, appelé lundi 13 mai les autorités libanaises à prendre « une décision nationale courageuse » visant à autoriser « le départ volontaire des migrants syriens vers l’Europe par la mer », pour leur éviter une traversée clandestine « dangereuse » vers l’île de Chypre.
Pour Hassan Nasrallah, les États-Unis et l’Europe fournissent une aide financière aux réfugiés syriens au Liban, dans le but de les maintenir sur place.
La meilleure façon d’obtenir leur retour en Syrie serait donc de faire pression sur la communauté internationale, en appliquant la politique de la frontière maritime ouverte.
C’est seulement dans ce cas, a-t-il ajouté, que les États-Unis et les pays européens accepteront de satisfaire les doléances du Liban, qui affirme ne plus être en mesure d’accueillir sur son territoire un si grand nombre de réfugiés.
Les autorités libanaises estiment leur nombre à plus de 2 millions, soit le quart de la population. Quelque 740 000 d’entre eux sont enregistrés auprès du Haut-Commissariat pour les réfugiés des Nations unies.