Le porte-parole de l’instance supérieure indépendante pour les élections, Mohamed Tlili Mansri, a affirmé hier soir, que « ceux qui doutent du processus électoral du référendum et ses résultats ont la possibilité de se diriger vers la justice, comme le garantit la loi ».
Dans une déclaration médiatique au terme de la conférence de presse, consacrée à la proclamation des résultats préliminaires du référendum du 25 juillet sur le projet de la nouvelle constitution, Mansri a indiqué que « l’instance avait commencé ses travaux le 12 Mai dernier, a accompli sa mission, et est parvenue, malgré les pressions et la suspicion, à organiser le référendum et à le faire réussir ».
« L’instance électorale est une institution constitutionnelle, elle a publié les résultats, a travaillé conformément à la loi. Le recours à la justice civile, pénale et administrative est garantie pour tous », a-t-il souligné.
Selon ses dires, 26 infractions ont été relevées, dont 10 contraventions commises par les participants à la campagne du référendum, et 16 commises par les non-participants à ladite campagne, dont l’utilisation du drapeau de la république, ses armoiries, et l’argent politique.
S’agissant de la controverse autour de la déclaration du président de la république, à el-Wataniya, diffusée le jour du référendum, Mansri a rétorqué que « cette déclaration est une infraction comme une autre, mais n’a pas impacté, d’une manière substantielle et décisive le résultat du référendum ».
L’instance électorale avait proclamé la soirée d’hier, mardi 26 Juillet, les résultats préliminaires du référendum attestant la victoire du oui à 94,6 %.