L’après-midi a été longue ce dimanche à la Knesset et la séance très houleuse avant que le « gouvernement du changement » soit investi et que Naftali Bennett ne devienne le 13e Premier ministre de l’Etat hébreu. Au début du discours de N. Bennett, le chef du parti Sioniste religieux Bezalel Smotrich et d’autres députés ont crié « Honte » et ont brandi des affiches de victimes du terrorisme avant d’être expulsés de la salle. « Je suis fier de pouvoir siéger dans un gouvernement avec des personnes ayant des opinions très différentes », a déclaré Naftali Bennett pour qui la division actuelle « nous a conduits à une tempête de haine, à un affrontement entre frères, et à la paralysie du pays. » Il a promis que son gouvernement représentera » l’ensemble » d’Israël.
A la manière de Trump, Benjamin Netanyahu a vanté toute son action depuis douze qui avait fait d’Israël un pays fort sur tous les plans et réaffirmé que Bennett fait le contraire de ce qu’il dit » et qu’il sera incapable de défendre le pays, de s’opposer s’il le faut aux Etats-Unis, notamment sur l’Iran ou sur un État palestinien. Il a conclu : « Nous ferons tomber ce gouvernement et nous reviendrons plus vite que vous le pensez ».
Peu avant 20 heures, le nouveau gouvernement obtient 60 voix des 119 députés présents. L’ère du changement commençait