« Si à un quelconque moment il y a eu un manquement, une erreur, les sanctions seront prises », a assuré le secrétaire d’Etat Hervé Berville jeudi devant l’Assemblée nationale, après des révélations de presse sur les conditions du naufrage de migrants de novembre 2021 dans la Manche où 27 personnes avaient péri.
Dans son édition en date de lundi, Le Monde affirme que les passagers d’un « small boat » qui a fait naufrage dans la nuit du 23 au 24 novembre 2021 au large de Calais ont appelé à une quinzaine de reprises les autorités françaises pour leur demander de l’aide, en vain.
« Comme vous, comme nos concitoyens, la lecture de cet article a ajouté de l’effroi à la douleur et à la tragédie », a dit aux députés Hervé Berville, le secrétaire d’Etat chargé de la Mer, en marge de l’examen d’un texte de coopération entre la France et la Grande-Bretagne.
D’autre part, près d’un millier d’exilés qui vivaient dans les rues du nord de Paris ont bénéficié ce jeudi matin d’une opération de mise à l’abri et leur campement sous le métro aérien a été évacué, a-t-on appris auprès d’associations leur venant en aide.
Ce campement, essentiellement constitué de ressortissants afghans, s’était reformé après une précédente évacuation fin octobre par les forces de l’ordre, qui veulent éviter à tout prix la reconstitution d’importants camps de migrants en lisière de Paris, répondant à la politique dite du « zéro point de fixation ».
On a appris cet après-midi que 26 des 44 mineurs non accompagnés qui se trouvaient à bord de l’Ocean Viking ont fugué depuis l’arrivée du navire humanitaire vendredi dernier à Toulon. La plupart sont des Érythréens qui auraient choisi de rejoindre de façon clandestine de la famille ou des amis en Allemagne, en Norvège ou en Suède