Le ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, et porte-parole officiel du gouvernement, Nasreddine Nsibi, a déclaré que la cadence des négociations sociales continue.
Les deux parties ont fourni des efforts considérables pour parvenir à un compromis sur de nombreuses suggestions, malgré la persistance de positions divergentes, a-t-il souligné, rapporte par Shems FM.
Il a, par ailleurs, indiqué qu’un compromis était trouvé sur la plupart des points, à l’exception d’un seul, encore objet de désaccord, lié au taux de la majoration salariale, à cause des contraintes des finances publiques et de la masse salariale, a-t-il ajouté.
Ce point sera géré au niveau de la cheffe du gouvernement et du Secrétaire Général de l’UGTT qui se sont réunis hier, et à la lumière des résultats obtenus, les négociations se poursuivront, a-t-il indiqué, selon la même source.
La partie syndicale a, néanmoins, annoncé que la séance de la veille s’est terminée sans qu’un accord n’ait été trouvé.
« L’on s’attendait à une séance de clôture pour conclure un accord définitif couronnant le marathon des séances de négociations, mais la délégation syndicale était choquée par une proposition, n’ayant pas fait l’objet de négociations auparavant », rapporte Echaâbnews.
« Malgré cela, la délégation syndicale a présenté une proposition pour débloquer la situation et a donné quelques heures à la partie gouvernementale pour en calculer l’impact financier, mais la séance a repris, le soir, par une raison illogique et injustifiée », ajoute l’organe médiatique syndical.
La séance s’est terminée sans résultats et sans un nouveau rendez-vous, toutes les hypothèses restent posées, selon le journal de l’UGTT.
La commission administrative avait délégué le bureau exécutif à poursuivre les pourparlers et à prendre la décision idoine.
Le président de la république avait appelé hier la centrale syndicale à parvenir à un accord avec le gouvernement, dans les délais les plus proches.