Le président du parti Amel, Ahmed Néjib Chebbi, a appelé, hier 4 novembre, au retrait du mandat d’amener international contre l’ancien président de la république, Moncef Marzouki.
L’homme politique a adressé ses propos, dans un post Facebook, au juge d’instruction ayant émis ce mandat d’amener, l’appelant « à le retirer et à conclure à un non-lieu, en préservation de l’indépendance de la justice de l’ingérence du pouvoir exécutif, des droits et des libertés, ainsi que l’indépendance de la Tunisie ».
Néjib Chebbi a considéré comme étant « un affront pour le peuple et l’Etat tunisien, qu’un mandat d’amener soit émis contre un citoyen pour un délit d’opinion, que dire lorsque ce citoyen, est un ancien président de la Tunisie ».
Chebbi a ajouté que « les poursuites engagées contre Marzouki étaient sur ordre du chef de l’Etat, lors de la réunion du Conseil des ministres, ayant qualifié ce délit de haute trahison, et ordonné de le poursuivre, sur la base de la déclaration de Dr Marzouki, qui s’est félicité du report du sommet de la Francophonie, dans le cadre de la situation politique instable en Tunisie ».
Néjib Chebbi considère les propos de Marzouki, comme « une opinion et une position politique », et « le monde contemporain ne juge pas les gens pour leurs avis et attitudes politiques ».
Ce mandat d’amener n’aura pas le moindre impact, sauf le fait de tenir l’image de la justice tunisienne et d’attenter à la crédibilité de l’Etat tunisien, a souligné ce militant politique et opposant de longue date au régime de Ben Ali, au même titre d’ailleurs que l’ancien président, Moncef Marzouki.
Ci-après le texte intégral du poste de Néjib Chebbi.
Ci-après le texte intégral du poste de Néjib Chebbi.