Le Fatah et le Hamas se sont écharpés vendredi soir à propos de la nomination d’un fidèle de Mahmoud Abbas au poste de Premier ministre appelé à réformer l’Autorité palestinienne dans le cadre de l’éventuel « après-guerre » à Gaza.
Le président Abbas a nommé jeudi un de ses proches, l’économiste Mohammad Mustafa, comme Premier ministre afin de tenter, selon des analystes, de convaincre la communauté internationale de sa volonté de réformer son Autorité palestinienne.
Mais vendredi, le mouvement islamiste palestinien Hamas, ainsi que le Jihad Islamique et le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, marxiste) ont fustigé cette nomination, accusant Mahmoud Abbas d’être « déconnecté » de la réalité.
« Former un nouveau gouvernement sans consensus national va aggraver les divisions » inter palestiniennes, ont-ils mis en garde dans un communiqué conjoint.
La nomination du nouveau Premier ministre prouve « la profonde crise au sein de l’Autorité palestinienne et sa déconnexion de la réalité », selon le communiqué qui dénonce le « fossé entre l’Autorité et le peuple » palestinien.